Française s’étant établie au Québec il y a deux ans, Mme Magnien a eu de la difficulté à trouver les différentes ventes où dénicher des trésors pour meubler son nouveau chez elle. «Je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire pour simplifier le passage d’objets de seconde main», explique-t-elle.
L’an dernier, Bon débarras, surtout populaire dans la région de Montréal, a reçu 27 000 visiteurs et a permis de faire la promotion de près de 2 000 événements entre avril et octobre, dont une centaine dans la ville de Québec.
Mme Magnien souhaite maintenant étendre le service au plus grand nombre de Québécois, aux quatre coins de la province. «Plus ça va être utilisé, plus ça va être utile», estime la co-fondatrice de la plateforme, aussi derrière le projet «Données vertes», un portail qui offre aux villes des outils pour favoriser le réemploi des objets encombrants et ainsi réduire les déchets.
«C’est important pour nous d'aider les vendeurs qui habitent dans des rues peu passantes ou qui doivent rapidement vider un logement en hiver à être visibles des acheteurs autour d'eux lorsqu'ils organisent une vente à la maison», résume Julie Magnien.
Il est possible de consulter la carte des ventes à venir dans votre secteur sur le site internet de Bon débarras : https://bon-debarras.ca.
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